À peine une semaine pour vivre deux fois deux grands moments dans le Temple Jean Mons.
Le 28 avril 2011, la Respectable Loge Le Centre des Amis n°1 - Province de Rouvray - y célébrait le centenaire de son réveil.
Le 04 mai, une même Maçonnerie de Tradition, bien qu’en «civil», y imposait sa sérénité et sa légitimité d’Ordre.
Le 28 avril, nous reçûmes (en présence de GG.MM.PP. signataires de la fameuse lettre à FS) une leçon !
Une leçon d’histoire, tout d’abord, tant il est important de connaître le vécu de cette Loge qui «fit naître la GLNF», puis une leçon de spiritualité grâce à un exposé intitulé «Le rayon de Lumière - Initiation et RER»… un vrai bonheur !
Le Phénix, cet oiseau sublime renaissant de ses cendres, avec sa devise «Perit ut vivat» est l’emblème du Rite Ecossais Rectifié.
Ce soir là il l’a mérité une fois de plus.
Le 04 mai 2011, après forte attente, des Maçons prirent place en ce même Temple : des spectateurs «obédientiels», mais surtout des acteurs de l’Ordre.
Bien qu’exprimée différemment bien sûr, j’y ai retrouvé la même force, la même sagesse dans une tranquille sérénité... c’était d’une vraie beauté.
Le Phénix n’avait pas quitté les lieux… nul ne l’a vu, mais tous le savait là pendant que le cygne se mourrait dans les étages.
Il s’est cru trop beau le cygne, il a trop étalé de larges ailes qui ne lui ont pourtant jamais permis de voler, il a trop fait d’ombre en se montant du col, il a trop remué de vase, il a trop occupé les lacs d’amour.
Il tentait de vivre ses derniers moments, solitaire, en donnant une dernière becquée, pleine de promesses mais empoisonnée des ultimes humeurs qui le ronge.
Il n’a pas compris que son dernier rôle sera signé Tchaïkovski.
Agonisant, le cygne n’a pas eu la force de venir recevoir, peut être ? un philtre du Phénix… Phénix qu’il a bafoué, renié, humilié… puisqu’il se vantait de son «premier vénéralat au RER» tout en se moquant de sa structure.
Il brûle tout ce qu’il touche, oubliant cette maxime que le RER donne au profane lors de sa réception «Le feu consume la corruption, mais il dévore l’être corrompu !».
Alors, le Phénix est peut être imaginaire et symbolique et le cygne physique et bien réel…
Mais le physique est mortel, et le Phénix vivra tant que vivra le feu, la foi des Maçons.
Le cygne, tu n’as pas cru au Phénix, tu vas mourir.
Toi tu ne renais pas de tes cendres… tu es mort !