Ils sont là.
40 à regarder l'objectif de l'appareil photo dans le grand Temple de Pisan.
39 individus sous le regard faussement débonnaire d'un Gourou Manipulateur.
39 à poser pour la postérité en témoignage d'une des périodes les plus troubles de l'histoire de la Franc-Maçonnerie du fait d'un seul homme : François Stif.
Tous n'ont pas le même regard.
Certains semblent repus d'orgueil puéril pendant que d'autres paraissent vidés de leur substance, version ectoplasmes ou zombies.
Certains fuient leur présence révélée et tentent de se cacher derrière l'autre, derrière eux-mêmes, surtout.
D’autres sourient bêtement, sans doute pour ne pas pleurer de désespérance (?).
Pitoyable portrait de groupe censé représenter les hautes sphères d'une hiérarchie administrative (OP, GMP, etc.)parfaitement inutile,...superfétatoire et contre-initiatique.
Perdus à eux-mêmes et perdus pour la Fraternité.
Aveugles à la dysharmonie qu’ils entretiennent sous les ordres d’un véritable petit dictateur pervers et imbus de sa personne.
Sourds aux arguments des Frères qui leur tendent la main malgré leurs erreurs, malgré leurs exactions, en dépit de leur mauvais choix...
Muets, car la messe est sans doute déjà dite.
C’est à désespérer de vous, messieurs. C’est à croire que l’indignité de la situation vous échappe.
Mais peut-être avez-vous peur ?
Peur de perdre votre pseudo-statut, vos salutations et acclamations, votre titre ronflant et abscons, votre aura de « supériorité », vos prébendes et « facilités », votre Tablier bleu et vos collerettes,...
Peur de vous retrouver face à vous-même et de contempler le vide abyssal de votre spiritualité, de vous retrouver face à des Frères humbles et sages, à l’impertinence salutaire et au regard sans concession vis-à-vis de vos faux-fuyants idéologiques,...
Peur que l’on vous questionne sur la profondeur d’un rituel qui, au fond, vous échappe, de postures, de signes, paroles et attouchements dont vous n’avez retenu que les passe-droits et non le sens profond,...
Peur que l'on vous parle de Fraternité !
Cette photo se suffirait à elle-même ; le texte la commentant venant plutôt « polluer » l’impression d’irréalité et d’incongruité de l’évènement.
Vous voici, serviles et béats de bêtise, armés pour affronter l’opprobre des Frères et le rejet des Loges.
Etes-vous encore à plaindre ?
Photo accompagnant le "Brèves" du 31 octobre 2011 adressé à tous les Frères de la GLNF