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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 12:00


delacroix liberte

Le 17 juin 1789 considérant qu'ils représentent la grande majorité du pays, les Députés du Tiers Etat se proclament « Assemblée Nationale ». 

Le 20 juin, réunis dans la Salle de Jeu de Paume, ils jurent de ne pas, se séparer avant d'avoir donné à la France une Constitution.

Le Roi s'oppose cependant aux Députés et la Révolte gronde à Paris. Le 14 juillet, le peuple prend d'assaut la Bastille. La révolte est devenue révolution.

La Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen est proclamée le 26 août 1789.

 

Avec le recul que peuvent donner bientôt 20 mois de lutte contre le pseudo pouvoir en place, force est de constater que les résultats attendus par la grande majorité des Frères de la GLNF - à savoir le départ de François Stif. et de son équipe et le retour « au calme » au sein de l'obédience - ne sont pas au rendez-vous. 

Les interprétations que l'on peut donner de cet état de fait sont diverses et variées mais il apparait clairement que ni le terrain juridique ni les formes de contestation utilisées jusqu'à ce jour n'ont donné les résultats escomptés. 

La Justice, n'en déplaise à certains, suit son rythme en toute indépendance et ne peut pas prendre en considération la notion d'urgence en la matière. La mise sous tutelle juridique de la GLNF a déplacée le combat interne du champ maçonnique privé vers celui de la sphère publique. Elle a sans doute amoindrie les capacités de lutte de l'opposition en restreignant ses actions à l'unique voie légale. 

 

Les partisans de la voie « légaliste » sont nombreux mais poursuivent des objectifs souvent cachés et tellement hétérogènes et contradictoires qu'il apparait de prime abord impossible de rapprocher ces acteurs.

 Au premier plan, l'association FMR fondée à partir d'un micro-noyau de contestataires a progressivement représentée l'axe historique de la contestation et revendique aujourd'hui l'orthodoxie et l'orthopraxie de la lutte pour de très nombreux Frères « traditionalistes ». Ainsi, FMR représenterait une ligne de contestation classique, ouverte et républicaine qui s'appuie sur les textes, les règlements, les hiérarchies et respecte les « canons » d'une opposition de bon aloi, utopiste et parfois naïve, fraternelle et consensuelle.

L'association pêche pourtant par un manque de clarté et de lisibilité de ses actions qui amoindrit son impact et freine l'adhésion massive des Frères. La politique de ses dirigeants historiques est fortement critiquée aujourd'hui suite à la succession d'échecs relatifs essuyés dans la lutte juridique contre François Stif.. Par ailleurs, les contraintes stratégiques qu'ils se sont implicitement imposés (directives élaborées dans le secret d'un petit cénacle, décision souvent prise dans l'urgence, respect de la voie « légale ») amènent des interprétations négatives allant à l'encontre de leurs intérêts.

Ainsi, FMR véhicule auprès de certains Frères adhérents une image de paranoïa, d'amateurisme, d'imprécisions voire de laxisme ou de collusion implicite avec le « pouvoir » résiduel de l’Ex et de ses Officiers Provinciaux...Sans compter les critiques à l’encontre de Claude Seil. et de Dominique Mor. taxés de visée hégémonique en vue d’une conquête du pouvoir et de la Grande Maîtrise !

 Au second plan, les anciens « dignitaires » caractérisés par leur appartenance par voie de nomination à l'ancienne gouvernance des 3 anciens Grands Maitres (Claude Charbon., Jean-Charles Foel. et François Stif.) visent à récupérer un mouvement dont ils ont été les témoins quels que peu dépassés dans un premier temps. L'attentisme volontaire de ces « Officiers » Nationaux et Provinciaux les a durablement décrédibilisé aux yeux des Frères mais également jeté le doute sur l'utilité de leur fonction.

L'image de Super-Préfet qu'ils portent jusqu'à la caricature et certains de leurs actes et comportements dignes des pages les plus sombres de notre histoire a particulièrement révélé le poids et la nocivité voire l'inutilité des échelons administratifs. Les nominations de ces serviteurs, par trop zélés, du pouvoir en place suscitent un sentiment compréhensible de rejet des « Tabliers bleus » dont les répercussions vont jusqu'à envisager la suppression de ces fonctions et de leurs prérogatives.

Certes, certains Officiers Provinciaux n'ont pas, loin s'en faut, soutenu l'Ex Grand Maitre dans ses délires et ont joué leur rôle avec un réel esprit fraternel mais ils se voient reprocher aujourd'hui d'avoir implicitement participé même de façon passive à la dérive de la GLNF!

 Au troisième plan, le collectif Myosotis représente un bloc hétérogène de contestataires dont la répartition suit le schéma des Provinces de la GLNF.

Tout en étant tenus de respecter une charte commune, la trentaine de blogs Myosotis développe un discours souvent original, parfois répétitif ou contradictoire excepté sur un seul sujet : l'éviction de François Stif. de Pisan !

Ils ont à leur actif plusieurs succès, notamment dans la mobilisation rapide des Frères contestataires lors des grands rendez-vous (Assemblées Générales délocalisées, AGO de l'OAF, boycott des Grandes Tenues Provinciales,...), qui en ont fait une arme importante dans la lutte contre l'ancienne Gouvernance. Cette forte capacité à rassembler commence à s'affaiblir de part la durée exceptionnellement longue du combat mené mais également du fait des divergences de points de vue de quelques Myosotis sur l'après-Stif. et le soutien direct de certains candidats déclarés par certains blogs.

Toutefois, la pertinence de leurs actions n’est pas remise en cause sauf de façon anecdotique par quelques Frères activistes sévissant sur certains blogs.

Les Myosotis constituent également une tribune pour les débats d’idées dont la concrétisation est le Livre blanc pour la Refondation de la GLNF présenté par FMR.

 

Face à ces forces d’opposition, l’Ex Grand Maître joue sur les différents tableaux de la légalité, divise les forces provinciales en créant des Provinces à sa main, tente de faire régner la terreur sur les Loges par l’intermédiaire de ses affidés à colifichets et Tabliers bleus, stigmatise, provoque, argumente faussement mais occupe le terrain médiatique et arrive à diviser les forces d’opposition qui pensent et débattent de l’après-Stif. alors que l’Ex Grand Maître détient encore toutes les clés, dont celles de Pisan !

 

Nous sommes convaincus que nous nous trompons sur le sens que nous donnons au combat depuis le début de la manifestation de notre opposition à François Stif.

Nous nous trompons également sur les moyens à utiliser pour vaincre l'Hydre de l'Ex (que l'on peut écrire l'Hydre de Lex, compte tenu de sa capacité à jouer et à se jouer de la Loi !).

 Le combat, car s'en est un, tout au moins dans l'esprit de l'Ex Grand Maitre, n'a rien de Maçonnique.

Que François Stif. foule allègrement au pied la Règle en 12 points, se balance des Landmarks comme de sa dernière chemise, qu'il bafoue les valeurs de Fraternité, de solidarité, de probité et d'humilité ne le gêne aucunement ; il n'est pas venu à la GLNF pour ça ! Rien dans son comportement, ses actes et postures, ses paroles n'est « maçonnique »...

Aussi, en voulant le combattre sur ce terrain nous faisons son jeu, car les cartes ont été faussées depuis l'arrivée du Triumvirat (Claude Charbon., Jean-Charles Foel. et François Stif.) à la tête de l'obédience. Le pouvoir « maçonnique »  est entre ses mains et ne peut que le rester du fait des manipulations progressives des textes qui régissent notre association.

La voie à toutes les outrances est grande ouverte pour lui et il en use et en abuse en toute impunité.

Il a su, par ailleurs, faire le « ménage » autour de lui en éliminant progressivement et brutalement des témoins gênants quant a ses méthodes de conquête et de maintien de son pouvoir. Partant du principe que le don rend redevable, il s'est empressé de distribuer habilement honneurs et prébendes afin de s'entourer de serviteurs zélés tout heureux d'avoir été investi d'une mission purificatrice dans la lutte contre les « miasmes ». Celle-ci n'est finalement qu'un prétexte pour mobiliser ses propres troupes, les empêcher de penser et voir la réalité autrement que par le prisme déformant fourni par le Guide autoproclamé et surtout pour gagner un temps précieux pour anéantir toutes les forces de l'opposition.

 

 En choisissant la voie « légaliste », l'opposition s'impose non seulement des contraintes propres au fonctionnement de la Justice (durée et complexité des procédures, coûts des avocats, délais entre deux jugements,...) mais s'interdit toute possibilité de radicaliser son mouvement. FMR supporte ainsi tout le poids que représentent la mise en œuvre et le suivi des actions en justice.

 

Aussi, et compte tenu de ce blocage institutionnalisé et instrumentalisé, ne devrions-nous pas retrouver l'esprit, la flamme et les convictions de 1789 ?

Ne devrions-nous pas utiliser la voie « révolutionnaire » !

 

En quoi consiste-t-elle ? Certes, nous n’allons pas défiler avec des piques et prendre d’assaut le bunker de Pisan ni celui de Juan-les-Pins (haut-lieu consulaire Djiboutien s’il en faut !) et réclamer la tête de l’«Usurpateur» et de ses mercenaires.

Non, il nous faut manifester au grand-jour notre opposition, en reprenant les rênes du pouvoir, par exemple par l’occupation ferme et définitive des locaux de notre obédience, en impliquant l’ensemble des Frères dans une démarche de rejet des « profanes » qui ont souillé le Temple.

On nous objectera que cette attitude n’est pas maçonnique. Nous affirmons que le combat que nous devons mener est profane et non maçonnique.

Ces « faux-maçons » qui foulent depuis plusieurs mois sous nos yeux les valeurs qui nous rassemblent (pour combien de temps encore ?), qui nous font mettre au ban de la Maçonnerie internationale, qui profitent de notre Fraternité et ridiculisent la Justice tant profane que maçonnique doivent être exclus de la GLNF.

De nombreux Frères prônent, et depuis longtemps - les commentaires de certains blogs le prouvent - une initiative « musclée », une implication générale de la Presse, des manifestations publiques et de masse...ne serait-ce pas le moment de pousser la réflexion sur la mise en œuvre concrète de ces actions ?

Nous sommes sûrs que des Loges entières répondront présentes. Tout est affaire de mobilisation et d’organisation mais cela ne constitue pas un obstacle majeur pour une Révolution !

Nous pourrions même faire appel, si besoin, aux Frères des autres obédiences voire aux Frères des obédiences étrangères pour sauver ce qu’il reste à sauver de notre obédience. Nous serions étonnés de voir combien de Frères seraient prêts au niveau national et international à nous aider à évincer François Stif. de la GLNF, si nous les interpellions.

Car, n’oublions pas notre objectif principal : le départ de François Stif. !

 Seul, cet acte fort, conclusion d’un épisode malheureux pour la Franc-Maçonnerie Française et Internationale, peut nous permettre de retrouver notre fierté d'être Franc-Maçon, la sérénité de nos travaux et la quiétude de la Fraternité qui nous animait...avant !


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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 12:00

mamiezenglnf

A l’image des Vacances de Monsieur Hulot, les Vacances de Mme Legrand vont sans doute être riches en rebondissements imprévus ou surréalistes !

Rappelons que la mission d’intérim de Mme Legrand s'arrête au 24 juillet 2011.

Va-t-elle voir son CDD se commuer en CDI ?
D’après l’Ordonnance du Tribunal de Grande Instance de Paris, elle a été nommée il y a 6 mois car la GLNF n’avait « plus d'organes » ! (sic)
Les organes en question avaient démissionné le 21 janvier 2011 : « membres du Conseil d'Administration parmi lesquels figure le Président ».

Le  rôle de l’Administrateur, purement temporaire, était de permettre l’exécution de la décision du 07 décembre 2010.

Rappelons qu’il s’agit du même Jugement du TGI de Paris pour lequel nous attendions la confirmation par la Cour d'Appel ce 1er juillet et qui se trouve renvoyé à plus tard.

Normalement, cela ne se passe pas comme ça.

Quand le Grand Maitre démissionne, c’est le Député Grand Maitre qui est censé assurer l'intérim jusqu'à l'élection d'un nouveau Grand Maitre par la plus proche Assemblée Générale (article 2.4 Règlement Intérieur de la GLNF)
Remarquons, par ailleurs, que c’est bien l'Assemblée Générale qui élit le Grand Maître et non pas, comme on le voit souvent écrit, le « Souverain Grand Comité » et dont l’appellation a disparu depuis 2009.

Pourquoi les textes qui nous régissent n’ont pas pu se voir appliquer?

  • Parce que, dans une démission normale, le Conseil d'Administration reste en place et une nouvelle Assemblée Générale décide des mesures à prendre.
  • Parce que, dans une démission normale, le Grand Maitre se dessaisit  de toutes ses fonctions (ce que François Stifani a admis dans un premier temps avant de faire volte-face) et là encore ça repart.

Mais vous connaissez bien la suite...

Exit l'intérim du Député Grand Maître puisqu'il y avait encore en place, et contre toute attente, un Grand Maitre survivant ex nihilo, qui brassait de l'air, et pas que de l’air d'ailleurs, rédigeait force ordonnances sur papier à l’en-tête de la GLNF, menaçait, éructait, se déclarait en dehors et surtout au-dessus de nos statuts et règlements triviaux, profanes, quantités négligeables car non maçonniques !

Madame Legrand regardait pensivement son Ordonnance qui lui demandait, en dehors de tâches comptables et administratives classiques, de convoquer une Assemblée Générale pour qu’on s’en sorte.

Rien, mais absolument rien, de maçonnique là-dedans. Elle pouvait s’appuyer sur des  textes clairs, remaniés en 2009, non ambigus, purement civils.

Alors, pourquoi ne bougeait-elle pas ?

 

Voici quelques pistes, car il y en a de nombreuses :
Elle a vu, avec l’article1.2 du Règlement Intérieur, que l 'Assemblée (supposée élire le Grand Maitre) était composée de membres de droit et de membres délégués que sont les Vénérable Maître et Premier Surveillant de chaque Loge.

Pas de problème, a priori. Sauf que...maintenant, les Délégués avaient soudain envie de venir voir ce qui se tramait, et tout cela faisait beaucoup de monde, et tout ce monde votant à main levée, il fallait compter les votes de 3 000 à 4 000 participants !
Elle a, sans doute, un peu paniquée ; les huissiers ayant déclaré qu'un tel décompte s'avérait impossible, même à la majorité simple.

En regardant les textes, elle a vu aussi (Article 2.3 du R.I.) que le candidat à la Grande Maitrise devait, avant l’Assemblée Générale, être DESIGNE par un collège - l’ancien SGC - à bulletins secrets.

Qui réunit ce collège ? Les textes ne disent rien de précis, sinon que c’est le Grand Maitre qui fait tout.

François Stifani s’est engouffré dans la brèche, horrifié, voyant des mains profanes agir sur « les membres qu’il a lui même nommés ». Sacrilège ! Vade retro ! Dodo...

Sac de nœuds.
Madame Legrand, sous l’autorité de Monsieur Patrice Kurz qui l’a nommée, a alors visiblement  jeté l’éponge, et attendu que l’autorité judiciaire se prononce à nouveau et éclaircisse sa mission.

Pour ne pas rester les bras croisés, elle a fait procéder à des audits, sans les communiquer publiquement, en tous cas.

Sans lire dans le marc de café, on peut tenter d’imaginer la suite.
D’abord le 24 juillet 2011 : Stop ou Encore ?

Certainement pas Stop puisqu’il n’y a toujours pas d’« organes ».

Alors, Encore ?

En rallongeant la mission ? Pourquoi pas mais les problèmes ne seront pour autant pas démêlés.

En élargissant la mission ? Pourquoi pas mais je ne vois pas un Juge qui commettrait une nouvelle ordonnance s'écarter beaucoup du texte de base, c’est-à-dire du  jugement du 07 décembre 2010 pour lequel il y a Appel non confirmé.

Et, je ne vois pas non plus, sauf un Juge de l’exécution - ce qui n’est pas le cas - se prononcer sur les articles de notre Règlement Intérieur.

Cette valse-hésitation risque donc de s'étirer jusqu'à la décision de la Cour d 'Appel qui devra se prononcer sur les demandes formulées par Maître Teitgen, c’est à dire, pour faire court, sur la réelle démission du Grand Maitre.
Bien sûr, il faudra alors éradiquer sans faiblir tous les tripatouillages (si, si, c’est français !) pendant et avant l’intérim.

La route est longue pour aboutir à un tel résultat, finalement presque dérisoire...
Il ne nous reste plus, placés comme nous sommes sous une chape judiciaire, qu’à préparer l’Après, et c’est un exercice estival plutôt difficile.

Aussi, sauf coup de tonnerre PENAL dans ce beau ciel d’été, courage et persévérance à vous tous, mes Frères.


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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 16:10

vacances GLNF

 

Depuis que François Stifani à démissionné, la Présidence de l'association GLNF est VACANTE.
François Stifani prétend que la Grande Maîtrise serait une fonction distincte de la présidence de l'association, que cette charge ne saurait souffrir de VACANCE.

Il est illusoire de croire qu'une juridiction de la République puisse se prononcer sur cette question de Grande Maîtrise comme sur nos satrapes titrés : Très Respectable, Très Vénérable, Très Respectable Grand...

Leur légitimité, comme leur prétendu « pouvoir spirituel », ne regarde que nous et depuis trop longtemps notre vigilance était VACANTE.

 

Maître LEGRAND, à reçu par jugement une mission précise, (réunir l'Assemblée Générale et faire voter les comptes et budgets) qu'elle doit accomplir nonobstant l'appel interjeté.

Pourtant, jusqu'à ce jour, tout se passe comme si elle réglait son calendrier sur celui de la cour d'appel, et arrivent les VACANCES (par bonheur, les honoraires ne connaissent pas de congés)

En avocat confirmé, François Stifani sait bien qu'il peut compter sur les dysfonctionnements de l'administration des Tribunaux et les VACANCES judiciaires. De reports, mise en état, absence du Chef de Cour et incidents de procédure toujours bienvenus, la décision de la Cour est aujourd'hui...VACANTE !

Le sablier était renversé par la décision de réunir le Souverain Grand Comité le 27 juin 2011. Aujourd'hui, c'est le balancier qui est arrêté, au moins le temps des VACANCES.

Amis du travail, certains ont construit un Livre blanc, aujourd'hui esquisse, qui ne demande qu'un peu de sagesse pour devenir un plan : après les VACANCES ?

Prisonniers de leurs vices, d'autres se remplissent de fiel et vident leurs querelles, comme si la fraternité VAQUAIT...

Comment sortir de cette VACUITÉ chaotique?

 

Peut-être en travaillant :

  • Sur nous mêmes pour toujours privilégier la Raison, la modération et la Paix, nous souvenant que c'est un grand tort que de toujours avoir raison.
  • Sur un plan simple et clair, tout en reconnaissant qu'aucune règle nouvelle, aucun statut ne sera assez parfait pour nous protéger des vices de l'homme, de sa soif de pouvoir ou de domination, de ses faiblesses. Fut-il initié à la Saint-Jean. Une dose de transversalité dans les nominations, une limitation dans le temps et en nombre des fonctions (pas plus de deux mandats de suite ?), moins « d'honneurs », moins de clinquants et de « à vie », un contrôle indépendant des comptes, suffiraient peut-être.

 

En aidant Maître LEGRAND à accomplir sa mission, sans l'inonder de déclarations, d'injonctions ou d'injures, mais en lui suggérant, en confiance, qu'il serait temps de convoquer l'Assemblée Générale, et, pourquoi pas, de participer à la nomination d'un nouveau Président...

Quel qu'il soit, il devra affronter les suffrages d' une Assemblée Générale.

Bonnes vacances, mes Frères Bien Aimés !

 

 

 

PS : Le titre original de l'article de notre Frère Ben AourH était "Leviter ordo ab largiter chao ou vive les vacances !" mais compte tenu des articles précédents donnant largement dans le latin et de la période de congés de nos neurones bien malmenés ces derniers temps, nous n'avons retenu que la seconde proposition... Tu nous en veux pas, Ben ?!

  

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 14:00

Hallali

L'une des ruses essentielle d'un animal de vènerie est, durant la chasse, de retrouver des congénères identiques et de les livrer aux chiens en ses lieux et places.

Cette ruse renouvelée plusieurs fois garantit l'échec de la chasse à courre et la victoire de l’animal qui a « donné le change ».

Si les chiens changent d’animal, c'est au veneur de lui faire comprendre en le remettant sur la voie de l'animal de chasse.

Mes Frères, ne nous laissons pas nous-mêmes leurrer par l’utilisation de cette ruse.

 

Nous, Francs-Maçons, libres et de bonnes mœurs, creusons des cachots pour les vices et élevons des temples à la vertu.

Or, les analyses des documents de la nébuleuse GLNF nous mettent en évidence que de nombreux « Respectables » ou « Très Respectables » impliqués dans ces « affaires » ne méritent aucun respect…

En effet, le 04 décembre 2009, seuls quelques courageux ont osé affronter le Président « décénial » (pardonnez-moi ce néologisme mais comment appeler un dirigeant élu pour 10 ans ?) qui est l’un des maîtres d’œuvres de ce conglomérat profane et tentaculaire de SCI.

Peu ont suivi ce mouvement d’exaspération des « berlusconiades » dont nous étions témoins.

A l’exception de quelques réfractaires, les dirigeants provinciaux ont, pour la plupart (y compris les «15 GMP»), appliqué une politique complice. Ils auraient dû nous informer tout au long de la crise et non pas nous manipuler, par exemple, lors de la préparation de l’Assemblée Générale délocalisée de la GLNF du 16 octobre 2010.

Il y eut dans plusieurs Provinces des mensonges de GMP, qui aujourd’hui appellent à ne pas reconnaître la gouvernance actuelle de la GLNF et proposent des solutions en opposition avec leur campagne d’octobre. Ils auraient du également nous inciter à voter NON lors de la récente AG de l’OAF.

 

Arrive la 25ème heure et ceux qui veulent nous « donner le change » ! 

Les «15 GMP» nous abreuvent par voie de Déclaration de leur opposition à monsieur STIFANI et nous incitent à suivre Jean-Claude, Alain, Serge, Jean et les autres…

Non ! Nous ne voulons pas. Restons lucides, mes Frères, car ceux-là ont déjà fait la preuve de leur duplicité.

Relisons Job 32-6 : « Je suis jeune, et vous êtes des vieillards ; C'est pourquoi j'ai craint, j'ai redouté de vous faire connaître mon sentiment. Je disais en moi-même : les jours parleront, le grand nombre des années enseignera la sagesse.

Mais en réalité, dans l'homme, c'est l'esprit, le souffle du Tout-Puissant, qui donne l'intelligence. Ce n'est pas l'âge qui procure la sagesse, ce n'est pas la vieillesse qui rend capable de juger» 

 

Refondons la GLNF, mais n’oublions pas que «Personne ne met une pièce de drap neuf à un vieil habit ; car elle emporterait une partie de l'habit, et la déchirure serait pire».

Que ceux qui nous représenteront à la tête de la GLNF soient irréprochables.

Que la loi 1901 ainsi que les principes de la démocratie soient notre inspiration.

Ne nous laissons plus détourner de notre quête par un quelconque « change ». 

 

I have a dream today … : me lever en Assemblée de Grande Loge pour accueillir un Très Respectable Grand Maître méritant notre respect et qui sera reconnu comme tel.

 


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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 18:00

cherche

« Rien de nouveau sous le soleil » nous dit l'Ecclésiaste1,9.

Nous retrouvons, aujourd'hui, une situation similaire à celle que décrivait en 1778 le Code des Loges Réunies et Rectifiées de France.

Ce texte, dont des fragments sont lus en Loge Rectifiées chaque mois de Novembre lors de la fête du renouvellement de l'Ordre, comporte un préambule qui nous semble parfaitement adapté à la situation actuelle qui prévaut au sein de la GLNF.

 

« Nul ordre, nulle société ne peut exister sans lois.

L'exécution de ces lois assure la prospérité de la société ; leur oubli ou leur infraction en amène la décadence et la ruine.
La sagesse de celles qui dirigent l’Ordre Maçonnique, aussi respectable par son ancienneté que par son utilité, l'a fait triompher du temps et de ses adversaires, malgré les atteintes que lui ont portées quelques-uns de ses membres, soit par leurs vices personnels, soit par les abus multipliés, qu'ils ont tâché d'y introduire.

S'il a perdu de son ancienne splendeur dans quelques contrées de l'Europe, c’est à ces membres corrompus qu'il faut l’attribuer, le vulgaire ayant injustement rendu réversible sur le corps entier ce qui le scandalisait dans des individus, qui, malgré le beau nom dont ils se paraient, étaient cependant tout à fait étrangers à l’Ordre Maçonnique.

Mais, les mêmes vertus qui l'ont préservé peuvent encore lui rendre toute la gloire et même il n'a jamais cessé d’en jouir dans les lieux où la pratique de ces vertus a été la base de tous ses travaux.
On ne peut cependant se dissimuler, que cette espèce de Maçons qui prétendent avoir acquis ce titre par la cérémonie de leur réception, quelque irrégulière qu'elle ait été, se sont multipliés considérablement dans certaines contrées, où il se trouvait peu ou point d’établissements réguliers ; ignorant les véritables lois de l’Ordre, ils en ont créé d'arbitraires, qui favorisaient leur ambition et leur cupidité ; ils ont porté dans ces nouvelles et nombreuses sociétés le goût pour l’indépendance et pour les plaisirs bruyants que l’Ordre a toujours condamnés, et pour soutenir l'espèce de considération ; qui était nécessaire à leurs vues intéressées et qu'ils avaient surpris par les dehors mystérieux d'une fausse science, ils ont surchargé leurs cérémonies de nouvelles productions toujours plus chimériques et plus absurdes les unes que les autres, et dont le plus grand nombre des Maçons a été longtemps la dupe.

Mais tandis que l’erreur multipliait ainsi les prosélytes, les vrais Maçons plus circonspects dans leur marche et plus difficiles dans leur choix faisaient des progrès lents mais assurés.

Moins jaloux de captiver la multitude que d'acquérir de dignes Frères, ils attendaient en gémissant que le prestige eut cédé, et que reconnaissant l'erreur dans laquelle on avait été entraîné, on marquât un désir sincère d'entrer dans les vues légitimes de l'Ordre et de suivre scrupuleusement les lois, en le dépouillant de tout intérêt personnel et de tout esprit de domination.

Mais, dédaignant par principe ces grands moyens, qui assujettissent les volontés, ils ne devaient attendre cette importante révolution que du temps et de la disposition libre des esprits.
Cependant, quelques Maçons plus zélés qu’éclairés mais trop judicieux pour se nourrir longtemps de chimères, et lassés d'une anarchie dont ils sentaient le vice, firent des efforts pour se soustraire à un joug aussi avilissant.

Des Loges entières dans diverses contrées, sentant la nécessité d'un centre commun dépositaire d’une autorité législative se réunirent et coopérèrent à la formation de divers grands Orients.

C’était déjà de leur part un grand pas vers la Lumière mais à défaut d'en connaître le vrai point central et le dépôt des lois primitives, elles suppléèrent au régime fondamental par des régimes arbitraires particuliers ou nationaux, et par les lois qui ont pu s'y adapter.

Elles ont eu le mérite d’opposer un frein à la licence destructive, qui dominait partout, mais ne tenant point à la chaîne générale, elles ont rompu l'unité en variant les systèmes. »

 

 

Au-delà des aspects spécifiques au Rite Ecossais Rectifié, nous vous laissons réfléchir sur les différents points soulevés par ce préambule historique.

 

Les questions qu’il soulève dont celles de la dégradation de la qualité du recrutement récent par certaines Loges, de la méconnaissance de l’histoire de notre obédience et des Rites pratiqués en son sein, des risques générés par la scission et des conséquences que celle-ci entrainerait sur la survie de la GLNF et sur l’évolution même de la Franc-Maçonnerie méritent que tout Franc-Maçon s’y attarde...

 

 

 

Salutations fraternelles à notre Frère R .B. pour cette contribution qui ne peut laisser indifférente aucun Franc-Maçon quel que soit son Rite.

 

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 11:28

eruption-volcanique-montagne-fc3e21T650

« D’attente en attente, nous nous consumons »

Voici une belle et terrible citation d’Epicure...

Elle est juste pour chacun de nous et fait écho à notre situation actuelle. Pour être encore plus juste, je remplacerais même consumons par dégradons... nous nous dégradons.

Notre Obédience se détériore.

Des articles documentés, nombreux ont été écrit tant sur la personne, sur ses aréopages que sur les différentes associations qui organisent notre vie maçonnique en lui donnant corps dans le monde profane.

Comment résister à cette dégradation ? Nous le montrons en participant avec force à la Refondation de la GLNF par nos propositions.

Et aussi, plus modestement, ce qui ne veut pas dire de façon plus négligeable, nous nous informons sur les blogs. Nous organisons une communication informelle entre tous ces courants et, d’une manière nouvelle, nous participons à l’élaboration et à la constitution d’un mouvement.

 

Mais, je voudrais revenir sur une autre voie dont nous nous sommes occupés visiblement que d’une façon partielle jusqu’à ce jour. Nous faisons et avons souvent fait appel aux Landmark et à la Règle en douze points.

Ces règles sont communes à la Franc-maçonnerie en général et je ne veux pas revenir sur leur importance ni sur la nécessité de les revoir et de les étudier périodiquement.

Cette voie à laquelle nous faisons référence est la Mémoire.

Car la mémoire est une résistance.

Alors, je ne souhaite pas imposer à tous les Francs-Maçons un devoir de mémoire comme on le voit trop souvent dans le monde profane !

Non ! Le travail de la mémoire c’est autre chose. Travailler sa mémoire c’est rendre celle-ci à sa nature. C'est-à-dire en faire une source vive.

Et cela, nous pouvons en parler en Loge, à l’Agape, à tout moment.

 

Comment est né la GLNF ? Pour quelles raisons ? Quelles étaient ses buts, ses ambitions ?

En quoi était-elle différente des autres obédiences ?

Il faut travailler notre Mémoire, la faire vivre dans le contexte de la création, dans la vigueur de son développement et la confronter à son présent.

 

Le travail du Maçon, la matière, les outils voire même le salaire, sont régulièrement abordés dans les ateliers. Mais l’œuvre collective, ce qui nous lie en plus de la fraternité, cette conscience d’être dans le juste, cet Orient vers lequel nous nous tournons doivent également éclairer notre Mémoire.

 

Ainsi, peut-être, nous ne céderons plus ni au désespoir, ni à la lassitude, ni à la colère... et nous retrouverons la joie d’être parmi nos frères.

 


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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 16:47

Vernetnaufrage

 

Claude Joseph VERNET 1753

Période trouble...période de troubles...période troublée...période de trous...de blé !

 

Nous ne savons plus très bien où nous en sommes, mes Frères.

D’un côté, FMR qui défend la Franc-Maçonnerie Régulière et qui n’est pas une obédience régulière mais un groupe de Frères qui se sont levés en 2009 pour dire que décidément la gouvernance de François Stifani ne correspondait pas à ce qu’ils en attendaient...

D’un autre côté, la GLNF qui était une obédience régulière jusqu’à ce que, petit à petit, les regards se dessillent sur les frasques d’une direction administrative qui tel un bateau ivre ne sait plus quoi faire pour reprendre la barre sur une mer amère et démontée, déchaînée et révoltée, tellement violente que le navire se délite, laissant partir à la dérive des morceaux de sa carcasse...

Entre les deux, des courants minoritaires d’anciens « dignitaires » qui se raccrochent aux bouées lancées par les uns et les autres et tentent de rassembler quelques morceaux de la coque pour en faire un radeau de médusés...

Entre les deux, il y a aussi des noyés, des marins à la dérive, des révoltés, des désespérés, des mutins muets, des muets hagards, des marins d’eau douce tout surpris de découvrir que la mer monte et qu’elle est loin d’être un long fleuve tranquille...

Il y a aussi ceux qui jettent des bouteilles à la mer, des couronnes de fleurs, de myosotis, des corsaires en mal de port d’attache, des pirates à l’affut de la moindre erreur de gréement...

Et puis, il y a ceux qui veulent accoster sur une île déserte afin de retrouver leur souffle, ceux qui luttent pour retrouver la terre ferme de leurs aïeux, ceux qui se laissent dériver en attendant que la tempête se calme – on est si bien à fond de cale !

Quant à nous, nous voguons, vaguement ou franchement inquiets, vers une Conquête d’un nouveau Monde ou un naufrage...témoins impuissants d’une bataille où les éléments naturels n’ont plus leur mot à dire.

 

La folie des hommes et leur pouvoir à détruire et à s’autodétruire m’étonneront et me navreront toujours !

 

 

Ce n’est pas un message de détresse, mes Frères, mais un message d’amour pour signifier à François Stifani qu’il est temps de plier les voiles, à FMR de ranger les canons et à tous les Francs-Maçons libres et de bonnes mœurs de caréner cette belle GLNF qui prend inexorablement et dramatiquement l’eau.

 

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 12:42

statuts2

Mes Frères, le 24 mai dernier, nos Frères de FMR Claude Seil. et Dominique Mor. ont rencontré Maître Legrand.

Une nouvelle requête va être présentée ces jours ci au juge pour élargir et allonger la mission du Mandataire, en liaison avec un Comité de Refondation dont la mission et la composition sont, pour l’instant, peu lisibles.

Ceci dit, nos articles sur ce Blog ont parfaitement révélé le retard de la prise de conscience sur l’impossibilité pratique de la mission de Mme Legrand du fait des arguties de François Stifani, même si, pour s'exonérer quelque peu, elle argue maintenant de la longueur des audits pour établir les malversations, celles ci pouvant faire l’objet de poursuites pénales.
On verra bien, et ce ne sera que justice. Mais cela ne fera pas rattraper le temps perdu et les dégâts causés.

Pour preuve des effets collatéraux de cette situation, notre triple acclamation s’est depuis peu transformée en : « Usé ! Usé ! Usé ! » !

Ce n’est pas de gaité de cœur que je me suis penché de nouveau sur « les statuts, constitution et règlement général » de la GLNF. 
Il apparait au premier coup d'œil qu’il n'y a pas de contrepouvoirs à ceux du Grand-Maître ou, a minima, de contrôle de l’activité de celui-ci.

Sa responsabilité ne peut être engagée !

C’est évidemment contraire à tous les principes, et venant de juristes, cela ressemble fort à une forfaiture largement préméditée et organisée.

Ce point est largement intolérable et mériterait, à lui seul, une destitution motivée.
Pas joli tout ça, mais nous en sortirons grandis.

Un Frère de la base

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 12:45

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« Le Dictateur demeure seul possesseur de la plénitude de l’action.Il absorbe toutes les valeurs dans la sienne, réduit aux siennes toutes les vues ». Paul Valéry

                                                                                                                                                 
Le Dictateur est le plus souvent démocratiquement élu mais avec les ferments déjà bien en place.
Puis, se sentant en danger, il pratique le coup de force pour se maintenir, demeure sourd à la raison et imperméable à l’évidence.
Le peuple incrédule, se sentant berné, est pris en otage et attend la chute, généralement pitoyable.
Et pendant ce temps la Justice est aveugle.

Mais, c’était quand, au juste, ce coup de force ?

Mes Frères, répétition est mère de pédagogie, alors nous allons encore faire un focus sur ce moment précis où l’édifice GLNF s'est affaissé.

C’est la Justice profane qui a ordonné, le 07 décembre 2010, quelques mesures déplaisantes pour le Président de notre Association (il doit convoquer - sans délai - une nouvelle AG  qui doit le révoquer lui-même...).
Je dis bien « le Président », au sens administratif, la Justice ne se mêlant surtout  pas de nos activités maçonniques.
Et justement, c’est sur ce distinguo inhabituel et subtil, mal apprécié au départ par tous, que tout a dérapé.  .

Le Grand-Maître était, en effet, jusqu’à ce jour, une Autorité maçonnique élue, puis devenait de fait, « ex officio », tout naturellement, sans aucune autre forme, le Président tout désigné d'une Association loi de 1901 qui gérait notre intendance.
Les deux fonctions étaient séparées mais indissociables, sur la même tête, l'une entraînant l'autre, la seconde en étant « le croupion ».
Le  Président-intendant ne pouvait exister seul sans le Grand-Maître, ne pouvait être remplacé par un autre membre de l'Association, ne pouvait être déboulonné distinctement du Grand-Maître. Il n’avait donc pas d'existence propre ou indépendante.
Deux Frères siamois ...
En un mot, seul le mode de désignation du Grand-Maître apparaissait dans nos statuts, taillés sur mesure pour lui depuis 1986.

Depuis le « jugement dernier », une innovation - tordue - est apparue : le Grand-Maître s'est brusquement senti le droit de se défaire de sa seconde et encombrante casquette de Président.

C’est là le coup de force cité plus haut, le bras de fer ou mieux le pied de nez à la Justice.

Le Grand-Maître s'est dissocié lui-même, laissant au profane la dépouille de son double, mais en la tenant au bout d'une pique. Et gare à ceux qui veulent s’en saisir !

Ce jeu de dupes a perduré jusqu’à ce jour.
Et c'est ainsi que, comme dans le film de Charlie Chaplin, nous assistons tous ensemble à la scène poignante où le barbier-dictateur regarde longuement brûler sa Boutique

 

 

 

 

PS : Il est instructif de lire ou relire Regards sur le monde actuel de Paul Valéry et, en particulier, « Au sujet de la Dictature » - 1938 dont est tirée la citation d’en-tête...

 

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 17:07

EX

 

« La vérité n'est ni venue ni partie : l'Erreur seule a changé »

Fernando Pessoa

 

Ex-GM, François St… Êtes-vous maçon ? 

 

Vos Ex-Frères ne vous reconnaissent plus comme tel ! 

  

Il y a des postures qui confinent à l’imposture.

La dignité de votre fonction aurait exigé de vous la même qualité pour passer la main plutôt que de la plonger dans le tronc pour mieux le piller.

Faut-il croire que vous n’ayez jamais été qu’un maçon d’opérette, propre (si l’on peut dire) à vous laisser flagorner sur une estrade en vous rengorgeant des saluts de vos Frères que vous méprisiez en votre for intérieur ?

 

La maçonnerie, ce ne sont ni des honneurs, ni des métaux, ni de l’orgueil.

Tout ça n’est que vanité humaine, et en faisant sauter tant la cédille que la première syllabe, il ne reste que la Con… ; pas la connaissance bien entendu, mais l’obstination dans l’erreur.

 

Je vous invite donc à reprendre le tablier blanc de l’Apprenti, de vous munir d’un vrai ciseau et d’une authentique massette afin de venir apprendre à tailler une pierre bien réelle aussi.

Ce n’est que dans la pratique du geste, plus que dans la masturbation intellectuelle, que l’homme grandit.

Souvenez-vous que Spinoza polissait des verres de lunettes. Il aidait ainsi ses contemporains à voir plus clair.

 

Quel beau gâchis !

 

Et quel chantier après vous.

Nous sommes prêts à le relever.

Sans vous.

 

Bien tristement non fraternel.

 

Le Frère a signé

Épée de Justice

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