Mon Vénérable Maître m’avait pourtant dit de continuer de plancher sur le LIVRE BLANC, mais actualité oblige...
Demain, nous attendons la confirmation, par la Cour, de la procédure de nomination d’un nouveau Grand Maître.
Rien que ça !
Désolé, mes Frères, mais il va nous falloir encore débusquer, décortiquer, lever des lièvres et ronger les os...suivez mon raisonnement.
Madame Legrand, vous le savez, se devait de convoquer une Assemblée Générale pour « ratifier la désignation du président conformément aux dispositions de l’article 2.3 du règlement intérieur ».
Rien ne vous choque ? Moi, si.
Le mot président est écrit avec un p minuscule comme le président d’un club de boules ou de pêcheurs à la ligne.
J’y vois une volonté du magistrat de considérer notre association comme un groupement de doux penseurs ésotériques, mais certainement pas plus...
Le magistrat n’a pas pris de gants avec nous. Ne nous leurrons pas.
Le premier magistrat, celui du jugement du 07 décembre 2010, a ordonné de convoquer SANS DELAI une Assemblée Générale ; mais le second magistrat, celui qui a nommé l’administrateur après la démission de François Stifani a curieusement « oublié » le SANS DELAI !
Madame Legrand avait donc tout son temps pour nous balader et faire le ménage dans les comptes ; il n’y avait plus ni urgence, ni péril !
Et nos avocats ont laissé passer ça !
Ils ont « oublié » de faire rectifier l’ordonnance...alors que ce n’était peut être pas intentionnel de la part du juge.
On est passé à côté d’une chance, pour le moins.
Dans l’ordonnance, il est indiqué que la future Assemblée Générale devra « ratifier la désignation du président conformément aux dispositions de l’article 2.3 du règlement intérieur ».
Concentrons-nous un peu : l’article 2.3 dit que « le candidat à la Grande Maitrise est désigné par les membres de droit nommés par le Grand Maitre et réunis en collège statuant par un scrutin à bulletins secrets ».
Explication de l’explication : il n'y a plus de Souverain Grand Comité depuis 2009, mais un collège (c’est plus modeste !) restreint aux membres de l’Assemblée Générale nommés par le Grand Maître et qui vont désigner le Grand Maître, qui désignera les membres qui vont l’élire...Et ainsi de suite pour l’éternité.
Et on a voté ce Règlement Intérieur les yeux fermés !
François Stifani, se livre alors, dans ses conclusions pour l’appel, sur 26 pages à une démonstration spécieuse et dichotomique pour différencier artificiellement le profane et la tradition maçonnique jusqu'ici en parfaite symbiose,
Il évoque, parce que ça l’arrange, des textes de 2005 périmés, ce que personne ne semble avoir remarqué et propose un syllogisme :
- Le SGC, on vient de le voir, se réunit pour ELIRE, à bulletins secrets le Grand Maître.
François Stifani voit là un processus strictement maçonnique.
- L’Assemblée Générale RATIFIE ce choix du Maitre Elu par le SGC.
C’est encore maçonnique, mais presque profane.
- Le Grand Maître, cerise sur le gâteau, devient sans autre forme de procès, Président de l’Association GLNF.
Et là, c’est bien profane.
En conclusion : L’Assemblée Générale ne PEUT PAS ELIRE le Président de la GLNF... !
Pour trancher ce nœud gordien, la Justice s'était bornée à dire qu’une AG devra révoquer le président de l’association, puis ensuite, avec l’administrateur, qu’une AG devait ratifier la désignation d’un nouveau président, désigné par un collège de membres.
Ce qui veut dire que la Justice, par deux fois, ne s'est pas embarrassée de considérations particulières, se bornant à faire appliquer les textes, englobant les fonctions de Grand Maître et de président, « tirant sur le fil » de la révocation-démission du président pour entrainer dans sa chute celle du Grand Maître, puisque ces deux siamois sont inséparables et ne veulent ni ne peuvent se séparer.
Ils doivent mourir tous les deux.
Réponse demain.