Quelques pensées se télescopent en nos têtes en ces jours de rentrée.
Et d’abord, ce qui nous saute aux yeux, c'est le MANQUE DE CREDIBILITE des acteurs en place :
- la Grande Loge Nationale Française n’est plus crédible vis-à-vis des Loges Régulières.
- François Stif. n’est plus crédible en se parant des plumes de Grand Maître.
- Maître Monique Legrand n’est pas crédible dans son rôle d'administratrice fantôme.
- le Souverain Grand Comité n'est pas crédible, tant les rôles ont été redistribués, tant son utilité réelle est plus que discutable.
- l’entité « Province » n’est pas crédible en voulant mettre les Loges à sa botte alors que son rôle est purement administratif.
- Alain Juil. n'est pas crédible tant qu'il ne prendra pas le taureau par les cornes au lieu...de le prendre en photo !
- Etc., etc. ... (On ne dira rien ici sur la stratégie de FMR, qui s'exprimera en son temps).
Pour cerner ces manques de crédibilité, mon Maitre Jean Wunenb., préconisait qu'il suffisait de regarder ces avatars sous un angle inhabituel, par en-dessous, en changeant son regard.
L’angle judiciaire, d’abord.
Maître Legrand, plutôt velléitaire, a pourtant souhaité, précipitamment, être dotée des pleins pouvoirs (surprenante requête du 23 mai 2011, page 3, où elle s'auto-qualifie, sans même le solliciter du Juge, du titre d'Administrateur Provisoire !).
Comme Napoléon, elle s'est mise elle-même la Couronne sur sa tête...sans attendre l'Onction...qui, comme Zorro, est pourtant arrivée.
On aurait pu penser, alors, que dans la foulée, elle prenne derechef une Ordonnance au sujet de ces cotisations/ contributions qui nous empoisonnent la vie au moment de participer à l'Assemblée Générale (histoire de la poule et de l'œuf : faut-il avoir payé la cotisation pour participer à l'Assemblée Générale, ou est-ce l’AG qui doit préalablement fixer les cotisations de deux années... ?).
Problème mal géré, rampant, crispant, et semble t-il sans intérêt légitime puisque la trésorerie de notre association ne parait pas exsangue à ce point.
On voit qu’elle utilise mieux l’admonestation que la communication...ou la conciliation.
Ou plus simplement, qu’elle n’a pas le cran d'imposer son autorité par une prise de décision qu’elle repousse... au 8 septembre 2011, date de l‘Arrêt.
L'Arrêt de quoi, au juste ?
Mais, d'un jugement vidé de sa substance, car François Stif., d’un coup d'épingle, a dégonflé cette baudruche en démissionnant au lieu de devoir convoquer une Assemblée Générale dont le but était de le débarquer.
Il a su prendre les devants pour assurer ses arrières !
La Cour va donc devoir bricoler quelque chose.
Et l’avenir ?
Il serait temps de faire une pause, réfléchir aux moyens de se débarrasser de cette fausse hiérarchie que, comme le sparadrap du capitaine Haddock, nous n’arrivons pas à décoller de nos basques !
Le Frère Alain Juil. veut reconstruire « une nouvelle Obédience régulière et reconnue »; alors qu’il se propose pour être désigné Grand Maitre, oui, mais Grand Maitre de Transition pour nous laisser le temps d’éradiquer et d'évacuer l’Ancien Régime et sa clique de profiteurs.
Nous sommes tous copropriétaires de la GLNF.
Chaque Loge constitue la « brique » de cette copropriété et point n’est besoin de système extravagant pour gérer cela.
Nous n’avons pas « besoin d'un homme providentiel », comme je le vois écrit souvent, mais d'un honnête citoyen, d’un bon maçon, un « Président normal », comme dirait l'autre.
C’est, sans doute là, la difficulté.
Dans un récent article (Par passion ou par intérêt ?), Luc Ferry s’interroge sur la motivation profonde des hommes de pouvoir.
Pour François Stif., c'est sûr, il s'agit des deux à la fois, passion et intérêt !
Intérêt financier pour lui-même et son clan. Cette motivation n'a pas sa place chez nous.
Mais, la passion est plus obscure. Elle est, selon Nietzsche, « la volonté de puissance », c'est à dire un épanouissement en vivant une vie toujours plus intense, sans temps mort, dans la conquête et l'aventure, dans la constante mise en scène de soi, dans l'urgence des décisions à prendre, dans l'exaltation de la parade .
Bref, le contraire du train-train, de la routine qui constitue la vie des gens ordinaires.
Et, François Stif. préfèrerait sans doute mourir plutôt que de retomber dans une vie ordinaire !
On comprend mieux, ainsi, ses invraisemblables gesticulations.
Enfin, pour terminer, un mot sur ce phénomène de Blog, ce flux désordonné et convulsif qui charrie parfois des pépites.
N'importe qui peut y émettre son avis sur n'importe quoi, sans compétence spéciale, protégé par l’anonymat, pas à l’abri des rumeurs, pas à l’abri des « taupes » de François Stif., et, heureusement, pas à l'abri non plus de la Fraternité !
Sans ce Blog, nous n'aurions pas découvert l’étendue du sinistre.
J’ajoute donc modestement ma pierre à l’édifice, sans que cette pierre soit un lynchage pour ma très chère GLNF.